Nouveaux produits injectés en plastique pour l'automobile et l'industrie textile. Arrivée des machines automatiques pour la pose des boutons-pression, œillets, rivets. Début de la diversification avec une gamme de fixations
pour le bâtiment et les chantiers navals.
Le développement de la société sur le marché automobile l'a conduite à s'internationaliser. Elle s'installe en Espagne où RENAULT déploie un site d'assemblage, puis en Italie pour être proche de FIAT en 1980.
Jean-Charles Camenisch succède à Jean Perrochat à la direction d'A.Raymond en Allemagne.
1979, décès d'Albert-Victor Raymond. Gabriel Geeraert est nommé cogérant. En 1980, l'usine allemande prend son autonomie et devient la société A.Raymond GmbH & Co. KG. En 1985, Jean¬Charles Camenisch est nommé troisième gérant du groupe A.Raymond.
Le groupe A.Raymond est devenu le leader européen de la fixation par clipage en innovant constamment et en s'adaptant aux évolutions des marchés. Les produits "classiques"
qui ont lancé ARaymond™ représentent encore 10 %
de l'activité globale.
Le fils ainé d'Alain Raymond entre dans l'entreprise familiale : il intègre la direction commerciale en Allemagne puis celle du marketing en France.
Fort de sa maîtrise en injection plastique, le groupe A.Raymond lance une première génération de raccords
pour les circuits de carburants automobiles.
Le deuxième fils d'Alain Raymond, ingénieur, rejoint à son tour l'entreprise familiale. Il est nommé Responsable du Bureau d'Etudes Raccords, chargé de la conception et de l'industrialisation des raccords basse et haute pression.
Nommé cogérant aux côtés d'Alain Raymond
et d'Antoine Raymond, il prend en charge la partie
financière et industrielle du groupe. L'automobile représente alors 85 % de l'activité.
L'activité historique doit faire face à la mondialisation
mais les grandes marques françaises de la mode
font confiance à ARaymond™.
Des solutions innovantes d'assemblage et de connectique sont développées pour l'industrie automobile : les fixations anti-bruit (AR-Bag®), les busettes de lave-glace, les raccords haute pression…
La mondialisation et la délocalisation de la production textile signent la fin du bouton-pression et d’un cycle économique. L'arrêt de cette activité historique est douloureuse pour les dirigeants et les salariés mais n'occasionnera aucun licenciement : le personnel sera réorienté vers d’autres services de l’entreprise.
Le groupe emploie 2 200 personnes.
Départ à la retraite d'Alain Raymond.