Grenoble, capitale mondiale de la ganterie.
Albert-Pierre Raymond, jeune mécanicien de 24 ans, Hippolyte-Benoît Allègre, graveur, et Alexandre Guttin, doreur, s’associent pour exploiter le premier brevet d’une agrafe pour gants.
Départ d'Hippolyte-Benoît Allègre. Les deux associés Raymond & Guttin déposent la marque de fabrique RG, toujours en vigueur sur les produits ARaymond™.
Premier succès de Raymond & Guttin !
Fortune faite, Albert-Pierre Raymond y fera construire en 1889 la demeure familiale, style Art Nouveau (siège du groupe A.Raymond 100 ans plus tard), puis une réplique pour son fils Achille, style Art Déco.
Le statut juridique de co-entrepreneurs est choisi par Raymond & Guttin pour protéger et pérenniser l'entreprise. Toujours d'actualité en 2015, il témoigne de l’attachement de la famille Raymond à l’entreprenariat.
Les gantiers recherchent un système plus pratique que le bouton à coudre et la boutonnière, tout en conservant l'aspect d'un bouton traditionnel. Albert-Pierre Raymond invente le "nouveau bouton-fermoir à ressort" ou "bouton-pression". Succès immédiat et mondial.
Alexandre Guttin cède ses parts à Albert-Pierre Raymond. Cette cession signe la naissance de la Manufacture A.Raymond, une entreprise désormais familiale.
C’est le début d’une lignée d'héritiers qui seront tous des entrepreneurs et dont les prénoms commencent tous par la lettre A !
Pour protéger les droits intellectuels des brevets couvrant l'invention du bouton-pression, Achille Raymond est chargé de l’implantation du site en Allemagne avec un proche collaborateur, Louis Molinard, qui dirigera l’établissement allemand jusqu’en 1914.
Grand Prix de Paris à l’Exposition Universelle 1900 pour les "figurines" des boutons-pression corozo.
Premiers pas dans l'industrie automobile avec les fermoirs pour la carosserie et sellerie et surtout l'invention du tourniquet, deuxième invention au succès mondial.
L'homme et l'entrepreneur sont salués unanimement. L'entreprise emploie alors 400 personnes à Grenoble et 50 à Lörrach.